Les encres anciennes à l’étude pour authentifier des documents de la Renaissance : le projet ANR CodikHum
Coordonné par Marie-Elisabeth Boutroue chargée de recherche CNRS au Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, et financé par l’Agence nationale de la recherche, le projet s’appuie sur l’analyse d’encres anciennes identifiées, issues d’annotations manuscrites ou de dates imprimées portées, par exemple, sur un document administratif ou notarié, afin de les comparer à d’autres écrits. Ces analyses permettent de dessiner un panorama des encres utilisées à la Renaissance pour écrire et imprimer des livres, et de mieux comprendre des actes de falsification ou de dégradation. La valeur historique des ouvrages impose des techniques d’analyse non destructives pour étudier les encres. Le projet mobilise des méthodes variées : spectrométrie, colorimétrie, analyse des surfaces d’encres ou encore microscopie. Le point dans un reportage vidéo réalisé par le blob, média de service public.